Page:Marot - Les Œuvres, t. 3, éd. Guiffrey, 1881.djvu/183

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Ton cher Espoux, nostre souverain Roy ?
Si as tresbien : mais encores je croy
Qu’en gré prendras, et voirras voulentiers
Les appareilz du peuple en maintz quartiers.
Et qui plus est, en cela regardant
Tu congnoistras le zele tresardant
Qu’en toy on a : ce que je te supplie
Congnoistre en moy, Royne tresaccomplie :
Car Apollo, ne Clyo, ne Mercure
Ne m’ont donné secours, ne soing, ne cure
En cest escript. Le zele que je dy,
L’a du tout faict, et m’a rendu hardy
A te l’offrir, tel que tu le voys estre.
Puis ton Espoux est mon Roy, et mon Maistre :
Doncques tu es ma Royne, et ma Maistresse.
Voylà pourquoy mes escriptz je t’adresse.