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Page:Marot - Les Œuvres, t. 3, éd. Guiffrey, 1881.djvu/198

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La pauvre teste, et ne veult terminer,
Ains me contrainct d’apprendre à cheminer.
Tant affoibly m’a d’estrange maniere,
Et si m’a faict la cuisse heronniere,
L’estomac sec, le Ventre plat, et vague :
Quand tout est dit, aussi maulvaise bague
(Ou peu s’en fault) que femme de Paris,
Saulve l’honneur d’elles, et leurs Maris.
Que diray plus ? au miserable corps
(Dont je vous parle) il n’est demouré fors
Le pauvre esprit, qui lamente, et souspire,
Et en pleurant tasche à vous faire rire.
Et pour aultant (Sire) que suis à vous,
De troys jours l’ung viennent taster mon poulx
Messieurs Braillon, le Coq, Akaquia,