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Page:Marot - Les Œuvres, t. 3, éd. Guiffrey, 1881.djvu/215

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Mais son estat dessoubz la dure Lame
Fut enterré avec la bonne dame.
Or ne peult plus revivre sa Maitresse :
Quant à l’estat maulgré la Mort traistesse
Vous le povez refaire aussi vivant,
Et aussi beau, qu’il estoit par avant.
Las (Monseigneur) faictes ce beau miracle,
Il est aisé. Et si par quelcque obstacle
Ne peult ravoir son estat de Tailleur,
Il ne le fault que tromper d’un meilleur.
Si vous haulsez son estat, et son bien,
Il le prendra : car je le congnois bien
Au pis aller, pour conclure l’affaire,
Je vous supply comme aux aultres luy faire :
Et s’il n’en a (aultant comme eulx) besoing,
Je suis content qu’on n’en preigne le soing.