Page:Marot - Les Œuvres, t. 4, éd. Guiffrey, 1929.djvu/368

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Il n’est ne painct, ne polly, ne doré,
Et si se dit haultement honnoré,
Tant seulement pour estre couverture
D’ung Corps Humain cy mis en sepulture :
C’est de Cretin, Cretin qui tant sçavoit.
Regardez donc, si ce Tombeau avoit
De ce Cretin les faictz laborieux,
Comme il devroit estre bien glorieux ;
Veu qu’il prend gloire au pauvre Corps tout mort,
Lequel (par tout) vermine mine, et mord.
O dur Tombeau, de ce que tu en cœuvres,
Contente toy, avoir n’en peuz les Œuvres :
Chose eternelle en Mort jamais ne tombe :
Et qui ne meurt, n’a que faire de Tombe.