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Page:Marot - Les Œuvres, t. 4, éd. Guiffrey, 1929.djvu/381

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Vostre prudence au Senat honnorée
Eust mieulx porté, que moy lasse esplorée,
Le dueil de Mort. Inutile je vy,
Et vous eussiez encores bien servy :
Car vous estiez vertueux, et sçavant.
Las pourquoy doncq ne suis je morte avant ?
En ce regret demoura des Moys douze
La bonne, belle, et vertueuse Espouse :
Puis trespassa, et en mourant va dire :
C’est trop d’un an, sans veoir ce qu’on desire.
Mon esprit va le sien, là hault chercher :
Vueillez le Corps aupres du sien coucher.
Ce qui fut faict, et n’a sceu Mort tant poindre,
Qu’elle ayt desjoinct, ce qu’Amour voulut joindre.


De Madame de Chateaubriant

Soubz ce Tombeau gist Françoyse de Foix,
De qui tout bien tous chascun souloit dire,
Et le disant oncq une seule voix