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Page:Marsile - Liola ou Légende Indienne, 1893.djvu/70

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LIOLA

« Insensés ! voulez-vous donc me tendre des pièges ?
Jamais mon pouvoir n’a pu changer le destin ! »

Jusqu’alors Liola parut pétrifiée :
Les yeux hagards, le front pâle comme la mort.
Mais, quand toute pitié fut ainsi déniée
Par les sombres esprits et le jongleur d’accord,
Elle ferma ses yeux et, la tête penchée
Vers son cœur presque froid, s’affaissa sur le sol,
Comme une tendre fleur que le fer a tranchée
Et son âme, un instant, parut prendre son vol !