Aller au contenu

Page:Marteilhe - La vie aux galères, 1909.djvu/129

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
129
les galères de dunkerque


Galère réale.
(Bibliothèque Nationale. Estampes.)
que lui reportait Aly avec mes lettres pour la Hollande. Mais il arriva que M. Piécourt eut le malheur d’être dérangé dans ses affaires. Ce contretemps fut cause que la correspondance pour nos subventions fut commise à un autre négociant de Dunkerque, nommé M. Pénétrau[1]. Ce dernier s’en était acquitté deux ou trois fois avec assez de ponctualité et de précaution et l’avait fait avec d’autant


    tant publiques que privées qui nous sont tant nécessaires dans notre captivité. Nous ne les oublions pas dans les nôtres et nous sommes respectueusement leurs très humbles et très obéissants serviteurs.

    « À Marseille, ce 4 février 1701.
    « Baptiste, Desmonts, Blanchard, de Lissart. »
    Une note de Superville fournit des renseignements complémentaires. Baptiste est Jean-Baptiste Bancilhon, Blanchard est Lavalette. En 1702, les galériens de Marseille réclamaient des secours pour ceux de Dunkerque dont ils savaient la misère. (Bul. de la Commission d’histoire des Églises wallonnes, article de M. Mirandolle, 2e série, III, 191-192.)

  1. C’était un allié de la famille de Jean Bart.