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le gévaudan

de Paris à Nîmes (ou en emmène les voyageurs). Remontant d’abord la vallée du Lot, elle quitte celle de Villefort au col de la Tourette (841 m.), à 10 kilomètres de Mende, et s’élève au nord-ouest vers « les granits du socle de Montbel et ceux du Palais du Roi, qu’on dirait ainsi nommé par ironie, car il ne porte que des étables et des cabanes, fouettées pendant six mois de l’année par des vents mouillés de neige ».

Elle laisse à droite la montagne du Goulet et la forêt de Mercoire (Maure-de-la-Gardille) (1,501 m.]. (V. p. 17.)

Viaduc de Garabit.

« Mercoire, c’est Mercure : au dieu topique entré sous ce nom latin dans le panthéon de la Gaule romaine succéda le Christ, qui eut ici son abbaye (XIIIe siècle)[1] dans les bois les plus amples du Gévaudan, réduits maintenant à 340 hectares au lieu de 12,000. »


    Boyer, ingénieur des ponts et chaussées. Paris, Dunod éditeur, 1888, un vol. gr. in-8° de texte et calculs des résistances (400 pages), avec un grand album de 74 planches contenant tous les détails de la construction de cet important ouvrage. Manuscrit complet de L. Boyer, publié par les soins de M. Lévy, ingénieur des mines, avec le concours de M. Ch. Talansier, ingénieur civil, et de M. Rogier, conducteur des ponts et chaussées. — Notice nécrologique sur Léon Boyer, ingénieur des ponts et chaussées, par Léon Lévy, ingénieur des mines. Paris, 1888, impr. Chaix (extrait de l’ouvrage posthume de L. Boyer intitulé : le Viaduc de Garabit sur la Truyère)

  1. L’Abbaye de Mercoire, ordre de Citeaux, par F. André, archiviste : Annuaire de 1868.