Aller au contenu

Page:Martial - Œuvres complètes, t. 1, trad. Verger, Dubois et Mangeart.djvu/412

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

et il me lira le premier après les œuvres célèbres, de Turnus. Quelle renommée, quelle gloire vont devenir mon partage ! Pour moi que de lecteurs enthousiastes ! Les festins, le Forum, les maisons, les carrefours, les Portiques et les boutiques, ô mon livre, vont retentir de ton nom. Envoyé à un seul homme, tu seras lu de tout le monde.

XCVIII. A CASTOR

Castor, tu achètes tout : c'est le moyen de tout vendre.

XCIX. A CRISPINUS

Crispinus, que le maître du tonnerre te montre un visage toujours serein ; que Rome t'aime à l'égal de Memphis, ta patrie, si mes vers sont lus à la cour impériale : car, d'ordinaire, ils jouissent de l'oreille sacrée de César. Lecteur bienveillant, ose lui dire de moi : ce poète contribue à la gloire de ton règne ; il n'est pas trop inférieur à Marsus et au docte Catulle. Ces mots suffiront : j'abandonne le reste au dieu de l'empire.

=