Page:Martial - Œuvres complètes, t. 2, trad. Verger, Dubois et Mangeart.djvu/29

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père. Sans doute, César, ce palais dont le sommet touche au ciel est égal au ciel même ; mais il est moins grand que son maître.

XXXVII. A POLYCHARMUS

Parce que tu as rendu à Caïetanus son billet, crois-tu donc, Polycharmus, lui avoir fait cadeau de cent mille sesterces ? Mais il me les devait, dis-tu. Garde le billet, Polycharmus, et prête à Caïetanus deux mille sesterces.

XXXVIII. A MELIOR

Celui qu'on voit s'épuiser en bons offices auprès d'un homme capable de reconnaissance cherche peut-être à le séduire, ou demande du retour. Mais donner à celui qui n'est plus, persévérer au-delà du trépas et du tombeau, est-ce chercher autre chose qu'un soulagement à sa douleur ? Être bon ou vouloir le paraître sont deux choses différentes. Tu es bon, Melior, toi qui par de pieux hommages t'efforces sans cesse de préserver de