Page:Martial - Œuvres complètes, t. 2, trad. Verger, Dubois et Mangeart.djvu/46

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ennemis ; voyez ces deux chars auxquels sont attelés plusieurs éléphants ; la statue d'or du prince guide cet immense attelage. Cette porte, ô Germanique, est digne de tes triomphes. C'est une entrée comme il en fallait une à la ville de Mars.

LXVI. SUR LE CONSULAT DE SILIUS

Muses, au nom de notre cher Silius, offrez de l'encens et des victimes à notre auguste maître ! Par son ordre, les faisceaux viennent retrouver Silius, dont le fils est consul ; et la maison du poète, cette maison chérie des Muses, retentit de nouveau des coups de la noble verge. O César ! ô toi, notre premier, notre unique appui ! un désir reste encore à Silius, au milieu de tant de bonheur, celui de voir un troisième consul dans sa famille. Quoique Janus pacifique ait trois fois enregistré les noms de Pompée et d'Agrippa, qui reçurent cet honneur suprême, l'un du sénat, l'autre de son beau-père, Silius aime mieux compter ainsi ses consulats dans la personne de ses fils. === LXVII.