Page:Martial - Œuvres complètes, t. 2, trad. Verger, Dubois et Mangeart.djvu/56

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ses deux enfants. Elle affirme que si, par quelque accident, elle avait le malheur de les perdre, elle ne leur survivrait pas d'une heure. Ah ! Papirianus, le beau coup à faire pour la main subtile d'Annéus Serenus !

LXXXII. A DOMITIEN

Que la foule te présente de plaintives requêtes ; nous qui n'offrons à notre maître que de petits vers, nous savons que sa divinité peut s'occuper à la fois des affaires et des Muses ; nous savons aussi, grand prince, que les couronnes du poète ne sont pas sans prix à tes yeux. César, sois notre appui ; nous sommes ta plus douce gloire, le premier objet de ta sollicitude, tes délices les plus chères. Le chêne et le laurier d'Apollon ne conviennent pas seuls à ton front ; de notre lierre nous devons te tresser une couronne civique.


Notes

LXXV. Mortue Galle. Martial joue ici sur ces deux mots. Gallus signifie un Gaulois et un prêtre de Cybèle. Or, on donnait aux prêtres de Cybèle l'épithète de mortui, à cause de l'opération qu'ils avaient subie avant de se consacrer aux mystères de la Bonne-Déesse. LXXIX. Omes aut vetulus, etc. Dans celle épigramme, le poète se moque d'une vieille coquette qui, pour paraître encore jeune et belle, avait soin de ne s'entourer que de femmes très vieilles et très laides.