Page:Martin - Le Nouveau Testament, 1861.djvu/421

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savez que notre témoignage est véritable.

13 J’avais plusieurs choses à écrire, mais je ne veux point t’écrire avec de l’encre et avec la plume ;

14 mais j’espère de te voir bientôt, et nous parlerons bouche à bouche.

15 Que la paix soit avec toi ! les amis te saluent ; salue les amis nom par nom.




ÉPÎTRE CATHOLIQUE

DE SAINT JUDE.

Exhortation à la constance et à la sincérité de la foi contre les faux docteurs.


JUDE, serviteur de Jésus-Christ, et frère de Jacques, à ceux qui ont été appelés par l’évangile, que Dieu a sanctifiés, et que Jésus-Christ a conservés.

2 Que la miséricorde, la paix et l’amour vous soient multipliés.

3 Mes bien-aimés, comme je m’étudie entièrement à vous écrire du salut qui nous est commun, il m’a été nécessaire de vous écrire pour vous exhorter à soutenir le combat pour la foi qui a été une fois donnée aux saints.

4 Car quelques-uns se sont glissés parmi vous, qui, dès long-temps auparavant, ont été écrits pour une telle condamnation ; gens sans pitié, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renoncent le seul dominateur Jésus-Christ, notre Dieu et Seigneur.

5 Or, je veux vous faire souvenir d’une chose que vous savez déjà ; c’est que le Seigneur ayant délivré le peuple du pays d’Egypte, il détruisit ensuite ceux qui n’avaient point cru ;

6 et qu’il a réservé sous l’obscurité dans des liens éternels, jusqu’au jugement de la grande journée, les anges qui n’ont pas gardé leur origine, mais qui ont abandonné leur propre demeure ;

7 et que Sodome et Gomorrhe, et les villes voisines qui s’étaient abandonnées de la même manière que celles-ci à l’impureté, et qui avaient couru après les péchés contre nature, ont été mises pour servir d’exemple, ayant reçu la punition du feu éternel.

8 Nonobstant cela, ceux-ci tout de même s’étant endormis dans le vice, souillent leur chair, méprisent la domination, et blâment les dignités.

9 Et néanmoins Michel l’archange, quand il contestait, disputant avec le démon touchant le corps de Moïse, n’osa point prononcer de sentence de malédiction, mais il dit