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CHAPITRE 4
DE L’ÉPOPÉE GERMANIQUE
Rapport au Ministère de l’instruction publique[1].
En me chargeant d’aller entreprendre en Allemagne
des recherches sur les poèmes de la nationalité germanique,
le gouvernement m’a confié une tâche d’autant
plus douce à remplir que j’allais ainsi pouvoir connaître
un grand nombre d’hommes justement célèbres, de savants
aimables, dont les conseils devaient me guider
à travers le labyrinthe des premières études et m’éviter
les tâtonnements du début. La chaleureuse estime
pour la France, que j’ai été fier de rencontrer partout,
a d’ailleurs doublé pour moi l’intérêt de ce long voyage
sur la terre classique du travail et de la pensée.
L’itinéraire que j’avais adopté comme devant être le plus utile à mes recherches, en même temps que le
- ↑ Alors M. le comte de Salvandy.