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avait été obligée de se séparer de ses enfants, la chose lui eût paru, sans doute moins simple. Ce n’était toutefois qu’une fausse alerte ; elle devait vivre encore plus de vingt ans après avoir été condamnée par la médecine régulière.

Esprit droit, caractère viril, armée d’un bon sens qui n’excluait pas l’enthousiasme et le dévouement pour les causes qu’elle croyait justes, miss Martineau mérite une place élevée dans la littérature scientifique ; en lisant quelques-uns des contes auxquels elle a dû sa réputation et qui ont été son plus utile ouvrage, on se convaincra que la faveur extraordinaire dont ils ont été l’objet à leur apparition n’avait rien d’exagéré. Leur auteur doit être compté parmi les écrivains qui, en mettant l’imagination au service de la science et du bon sens, ont le plus contribué à vulgariser les vérités de l’économie politique.


G. de Molinari.