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PRINCIPES DÉVELOPPÉS DANS CE CONTE




La richesse consiste dans tout ce qui est utile, c’est-à-dire nécessaire ou agréable à l’homme.

La richesse s’obtient par l’emploi du travail sur des matériaux fournis par la nature.

Comme les matériaux que fournit la nature paraissent inépuisables, et que le travail va toujours en progressant, on ne peut assigner d’autres limites à ses opérations que celles de l’intelligence humaine. Et où sont les limites de l’intelligence humaine ?

Le travail productif est un pouvoir bienfaisant ; tout ce qui stimule ou dirige ce pouvoir est bienfaisant aussi.

Plusieurs sortes de travail improductif ont cet effet ; donc plusieurs sortes de travail improductif sont bienfaisants aussi.

Tout travail pour lequel il y a une demande suffisante est également respectable.

Le travail étant un pouvoir bienfaisant, toute économie de travail est un bienfait de la société.

On économise le travail en le divisant de trois manières :

1° Les hommes font mieux ce qu’ils font habituellement ;

2° Les hommes font plus promptement ce à quoi ils s’attachent d’une manière particulière ;