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Renée, 8 juin 1619 ;
Antoine, 17 septembre 1620, mort en 1662 ;
André, 7 octobre 1623 ;
François, 5 octobre 1629 ;
Sébastien, 29 janvier 1631 ;


et la liste est sans doute incomplète, car nous trouvons entre 1653 et 1666 une assez nombreuse descendance d’un nommé Pierre Dupleix dont nous ne pouvons déterminer la filiation[1].

François, l’un des fils d’André, né le 5 octobre 1629, commença à relever le lustre de la famille ; c’est à lui qu’il est fait allusion dans la minute pour l’anoblissement de Dupleix[2].

Cependant cet ancêtre n’avait pas une très haute situation, il était simplement sergent royal[3]. Il épousa Catherine Vigault et en eut onze enfants qui furent :

  1. Les différents enfants d’André et d’Antoine, et sans doute aussi ceux de Guillaume, essaimèrent largement dans le Poitou et même en dehors du Poitou, car nous trouvons qu’un Claude Dupleix fut maire de Tours en 1652 et un René Dupleix, qui mourut en 1706, fut conseiller président de l’élection des Sables d’Olonne dont il laissa la survivance à son fils Aymé Laurent.
  2. Mgr Dehaisnes, dans ses Notes biographiques et historiques sur Dupleix publiées à Lille en 1890, et après lui, M. Guénin dans son « Dupleix » ont écrit que son grand-père était né à Mâcon où il était notaire. C’est une fausse interprétation d’une note manuscrite de la fin du xviiie siècle contenue au Cabinet des titres de la Bibliothèque Nationale, pièces originales, reg. 2299. Cette note est extrêmement obscure ; elle doit se rapporter à un neveu de Dupleix qui fut intendant de Bourgogne de 1774 à 1780. Ce neveu était fils de Charles Claude Ange de Bacquencourt et de Jeanne-Juliette Delaleu, née en 1709 et morte le 31 janvier 1736. Ce fut le père de Jeanne Juliette qui dut être le notaire en question ; seulement il n’était pas de Mâcon, mais de Pont de Veyle, qui est tout proche, et il est porté dans les actes sous le nom de Delaly et non de Delaleu.
  3. Littré, Larousse et la Grande Encyclopédie donnent de la sergenterie des définitions quelque peu imprécises et contradictoires. D’après Littré, on appelait sergenteries les terres mêmes du roi ou d’un seigneur dont le tenancier était obligé, à cause de son fief,