CHAPITRE II
Les correspondants de Dupleix.
Le psychologue sinon l’historien se demandera avec curiosité si le jour où Dupleix débarqua à Pondichéry, Il eut quelque vue d’avenir sur ce pays qu’il connaissait depuis vingt ans et où il avait exercé les plus hautes fonctions, et selon la logique il concluera que les précédents ne l’autorisaient point à faire des rêves ambitieux. Si les affaires tournaient bien, c’est-à-dire si la paix restait assurée, il courait la chance d’avoir comme Lenoir une administration florissante ou d’amasser comme Dumas une grosse fortune ; dans le cas contraire, c’étaient les jours de misère, de tristesse, de découragement qu’avaient connus les Hébert, les Dulivier, les La Prévotière et les Beauvollier de Courchant. En tout cas, c’était son horizon borné du coté des terres, par les topes de cocotiers d’Ariancoupon et d’Oulgaret, à quatre