§ 4. — La guerre contre Nazer jing.
Les deux princes arrivèrent à Pondichéry, l’un le 13 et l’autre le 15. On leur fit les saluts d’usage, sans plus. La question d’argent fut naturellement la première qui se posa. Les contributions acquises de Tanjore comme celles d’Oréarpaléom, Ariélour et autres lieux avaient été insuffisantes pour rembourser à Dupleix toutes ses avances ; il lui était encore dû 5 à 6 lacks. Loin de pouvoir les rendre, les princes demandaient un autre prêt de 10 lacks. Après quelques hésitations, Dupleix transigea à trois, dont il donna lui-même deux ; le troisième fut avancé par les marchands avec un intérêt de huit pour cent. Muzaffer j. accepta que jusqu’à parfait paiement sa mère, sa femme et ses enfants resteraient en otages à Pondichéry. Situation un peu fausse : combien on était loin des fêtes brillantes du mois de septembre ! Aussi, dès le 16 au soir, les princes avaient-ils rejoint leur armée, campée au delà de Villenour. D’Auteuil, nommé com-