trement qu’en disant que Dupleix expose ou rappelle successivement :
l’intervention des Anglais dans les affaires de Tanjore, qui leur procura la cession de Devicotta ;
les droits de Muzaffer j. à la succession de son grand-père Nizam oul Moulk et la guerre qui s’ensuivit contre Anaverdi kh. ;
la mainmise de l’amiral Boscawen sur S. Thomé, au mépris des droits de Chanda S. ;
la guerre contre le Tanjore ;
l’occupation de Tirouvendipouram par Floyer ;
la descente de Nazer j. dans le Carnatic, les excitations que lui prodiguèrent les Anglais pour « trancher nos jours comme on coupe l’herbe des champs », et les secours militaires qu’ils lui donnèrent ;
l’occupation de Villapouram et de Trivady comme réponse à notre expulsion de Mazulipatam et d’Yanaon ;
la prise de Gingy ;
les conseils donnés par Lawrence à Nazer j. de continuer contre nous la lutte jusqu’à notre complet épuisement ;
différentes lettres interceptées d’officiers ou fonctionnaires anglais : Lawrence, Goodère, Dalton, etc., d’où il résulte que les Anglais ne se considéraient « guère mieux qu’en guerre ouverte » avec les Français et affectaient pour nous le plus profond mépris ;
plusieurs lettres adressées par Saunders, récemment nommé gouverneur, où il assurait Nazer j. de son dévouement et lui promettait son appui militaire ;
la bataille du 16 décembre 1750 et la mort de Nazer j. ; l’affectation de Saunders à ne pas reconnaître Muzaffer j. et à ne pas répondre à ses lettres ;
les négociations entre Mahamet Ali, Dupleix et Muzaffer j. pour arriver à une entente qui mit fin aux hostilités ; les concessions faites par Muzaffer j. ;
l’emploi par les Anglais d’un faux pavillon pour empêcher