§ 6. — Coup d’œil rétrospectif sur les affaires de Mazulipatam et de la Côte d’Orissa.
En 1750 nous ne possédions encore à la côte d’Orissa que le comptoir d’Yanaon et la loge de Mazulipatam, dont le rôle était purement commercial. Les Anglais avaient des loges plus ou moins florissantes à Mazulipatam, Narzapour ou Madapolam, Ingeram et Vizagapatam. Enfin Jaggernat et Biblipatam appartenaient aux Hollandais.
Lorsque nous eûmes battus Anaverdi kh. à Ambour, Muzaffer j., entre autres témoignages de sa reconnaissance, nous donna la jouissance pleine et entière de la ville de Mazulipatam et de l’île de Divy avec 30 lieues de terre aux environs, d’un revenu brut annuel de 800.000 rs.
L’île de Divy, qui apparaît pour la première fois dans notre histoire, fermait l’embouchure de la Quichena, à quelques lieues au sud de Mazulipatam. Elle n’était séparée de la terre ferme que par un bras de mer très étroit qui est à peu près à sec depuis le mois de janvier jusqu’à la fin de mai. Les Anglais avaient eu quelque visée sur cette