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La conférence s’ouvre le 3 mai. Duvelaër expose le but à atteindre et le 11 il dépose un mémoire, où il examinait les prétentions des deux compagnies ; il rectifie sur certains points ce mémoire le 1er juin.

Le 18 mai, le comité secret anglais propose que chacune des deux nations rentre dans ses anciennes limites.

Le 22 mai, Duvelaër développe un plan de neutralité maritime qui, en cas de guerre en Europe, devra s’appliquer au delà du Cap de Bonne Espérance. La Compagnie anglaise ne l’accepte pas et le ministre d’état britannique en informe notre ambassadeur le 5 juin.

Duvelaër fait connaître à son tour le 12 juillet que, par lettre du 12 juin, la compagnie française lui avait écrit qu’elle n’acceptait pas les suggestions anglaises du 18 mai.

Les négociations continuent néanmoins et le 20 juillet, Duvelaër était invité à préciser quelles étaient dans l’Inde les possessions, acquisitions, concessions, privilèges et immunités de la compagnie française, avec les revenus y afférents. Il était également invité à développer à nouveau son projet de neutralité. Duvelaër reprend donc ses propositions du 22 mai, et en remet copie aux ministres anglais le 13 septembre ; le même jour, il indique quelles étaient les possessions de la Compagnie et, en cas de compromis, celles quelle entendait garder.

Le 21 septembre, le comité anglais et Duvelaër tombent d’accord pour rédiger des considérations sur les moyens d’arriver à un accommodement. Notre ambassadeur exprime sa surprise de n’avoir pas été consulté (24 septembre) et le 28, il se tient une nouvelle conférence dont les conclusions sont communiquées le 2 octobre au ministre anglais, lord Holdernesse.

Le 9 octobre, lord Holdernesse transmet au comité un mémoire de la Compagnie de France, qui ne reconnaît pas les droits des Anglais sur l’île de Divy.

Enfin le 25 octobre, lord Holdernesse, s’étant rendu à la Conférence, communique le projet anglais d’accommodement