Page:Martineau - Mémoire sur quelques affaires de l'Empire Mogol (Jean Law de Lauriston 1756-1761), 1913.djvu/560

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jardin la rue s’étend dans le tems des pluyes sur une nape d’eau très étendue. On voit aussi à une cosse de là, une grande plaine où se donna une fameuse bataille entre les fils d’Aurengzeib 
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3. — Le grand chemin de Dehly conduit à Corredjahanabad [Korah Jahânâbâd], Agra, etc., mais comme j’avois des raisons pour éviter tout le pays des Djates qui prend depuis Etaya [Etawa] jusqu’à Dehly, nous primes sur la droite à une cosse 1/2 de Cajoua, par la route qui va à Ferokabad [Farukâbâd], ville qui dépend d’Amotkam [Ahmad Khân]-Korassy, alors bockchi ou généralissime des troupes de l’empereur. Cette route va dans le nord, en s’aprochant du Gange, mais elle serpente beaucoup. Nous fîmes onze cosses chemin assez beau, et fumes camper à un village nommé Naudjawan [Naugawan], appartenant, ainsi que plusieurs autres, au raja Gansiram [Ghâsi Râm] dépendant des Marates. À peine trouve-t-on dans ce village de quoi nourrir les animaux. Nous fumes obligés de tirer des vivres de Ramaipour, village au dessus ; topes, étangs 
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4. — Séjour.
5. — Nous passâmes Ramaipour à 1 cosse de Naudjawan. C’est où réside le raja Gansiram qui m’étoit venu voir la veille et que je trouvai encore au passage. Il paroit faire un très honnête homme. Nous nous rendimes à Cachendy [Shashendi], petite ville, 6 cosses plus haut que la dépendance des Marates, où
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