ques[1], de signaler d’une façon générale cette tendance du style de son père ; notre Lexique en offre de nombreux exemples, qu’il serait trop long d’énumérer. Contentons-nous de rappeler : Admirer pour s’étonner ; Affecter pour ambitionner ; Affliger pour accabler ; Applaudissement, au singulier, pour approbation ; Celer pour cacher ; Commettre pour confier ; Conseil pour résolution ; Destiné ou fatal pour fixé, déterminé par le destin ; Domestiques pour appartenant à la maison ; Effusion, au propre ; Monstre pour action monstrueuse ; Neveu, Neveux pour descendant, postérité ; Superbe pour fier, orgueilleux, etc.
Parfois le latinisme est dans la construction des verbes, des participes : Divisé de pour séparé de ; Invoque sur ; Inspirer dans ; Monter pris activement, etc. ; voyez encore ci-après l’Introduction grammaticale, à l’article Verbes, Participes. Parfois la tournure entière, ou peu s’en faut, a passé du latin en français, avec la pensée qu’il s’agissait de rendre, comme :
À côté de ces emprunts faits à la langue latine qui, chez notre poète, contribuent, dans certains sujets, à
- ↑ Remarques sur les tragédies de Racine, tome I, fo 12 ro, édition de 1752.