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Page:Marx - L’Allemagne en 1848.djvu/359

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les actes où il se rencontre, est précédé d’un W. » Stieber refuse de répondre à la demande de l’avocat de Schneider II : « Qui lui avait appris qu’il existait également un H. Liebknecht ? » Schneider II lui demande des renseignements sur les personnes de Rings et de Ulmer, qui figurent comme secrétaires avec Liebknecht sur les procès-verbaux. Stieber soupçonne un nouveau piège. Trois fois il élude la question, cherche à cacher son embarras, à se reprendre en racontant par trois fois, sans la moindre utilité, comment il est entré en possession des procès-verbaux. Puis il déclare en balbutiant que Rings et Ulmer peuvent bien ne pas être des noms véritables, mais de simples noms de guerre. Il explique l’affirmation répétée des procès-verbaux, suivant laquelle Mme Daniels aurait été en correspondance avec Marx de la façon suivante : Il faudrait peut-être lire Mme Daniels et comprendre le clerc de notaire Bermbach. L’avocat de Hontheim l’interpelle au sujet de Hirsch. « Ce Hirsch, témoigne Stieber, je ne le connais pas non plus. Mais, du fait que la police prussienne l’a surveillé, il résulte bien qu’il n’est pas un agent de la Prusse, comme le bruit en a couru. »

Il fait un signe, et Goldheim vient chanter : « qu’il est parti en octobre 1851 pour Hambourg afin d’arrêter Hirsch ». Nous verrons que le même Goldheim partira au premier jour pour Londres pour arrêter le même Hirsch. Ainsi donc, ce