bourgeois anglais les plus avancés paraissent, en France, être autant de revendications socialistes. Le voltairianisme — c’est du socialisme ! Il attaque une quatrième fraction du « parti de l’ordre », la fraction catholique. Liberté de la presse, liberté d’association, instruction générale du peuple — Socialisme ! Socialisme ! Ces mesures frappent le monopole du parti de l’ordre dans son ensemble.
La marche de la révolution avait si bien mûri la situation que les exigences les plus modestes des classes moyennes, les réformateurs de toutes nuances étaient contraints de se rallier autour du drapeau du parti révolutionnaire le plus avancé, autour du drapeau rouge.
Quelle que fut, d’ailleurs, la diversité du socialisme, des fractions importantes du parti de l’anarchie — cette diversité correspondait à la variété des conditions économiques et aux différences dans les besoins généraux des classes et des fractions de classes qui découlaient de ces conditions — sur un point du moins il y avait unanimité. On proclamait que le socialisme était le moyen d’émanciper le prolétariat et que son but était cette émancipation.
Dans les phrases socialistes générales, ressemblant à peu près à celles du parti de l’anarchie, se cache le socialisme du National, de la Presse et du Siècle, qui, plus ou moins conséquent, veut renverser la domination de l’aristocratie financière et délivrer l’industrie et le commerce de leurs