lois bourgeoises, par lesquelles la richesse acquise au jeu cherche naturellement à se contenter, où la jouissance devient « crapuleuse[1] », où la boue et le sang se mêlent à l’argent. La canaille[2] se trouve transportée dans les sphères supérieures de la société bourgeoise et refleurit dans l’aristocratie financière, dans ses moyens d’acquérir et dans ses jouissances.
Et, cependant, les fractions de la bourgeoisie qui ne dominaient pas criaient à la corruption ! Le peuple criait : A bas les grands voleurs ! A bas les assassins ![3] quand, en 1847, sur les scènes les plus distinguées de la société bourgeoise, se jouaient publiquement les actes que la canaille a coutume de commettre dans les bordels, les maisons de fous, les maisons de charité, devant les tribunaux, dans les bagnes et sur l’échafaud. La bourgeoisie industrielle voyait ses intérêts compromis ; la petite bourgeoisie était choquée dans sa morale ; l’imagination populaire s’excitait. Paris était inondé de pamphlets — la dynastie Rothschild, les Juifs, rois de l’époque, etc.[4], où le règne de l’aristocratie financière était dénoncé et flétri avec plus ou moins d’esprit. « Rien pour la gloire[5] ! » La gloire ne rap-