du second jour de la bataille, les Croates occupaient la rangée de maisons faisant face au glacis de la vieille ville. Une attaque faible et désordonnée de l’armée hongroise avait complètement échoué, et pendant un armistice, alors que certains groupes dans la vieille ville capitulaient, que d’autres hésitaient et semaient la confusion, et que les restes de la légion académique préparaient de nouveaux retranchements, une trouée fut effectuée par les impérialistes, et à la faveur du désordre général la vieille ville fut prise d’assaut.
Les conséquences immédiates de cette victoire, les brutalités et les exécutions par cour martiale, les cruautés et les infamies sans nom commises par les hordes slaves déchaînées sur Vienne, sont trop connues pour qu’il soit besoin d’y insister ici. Quant aux conséquences ultérieures, à la direction toute nouvelle imprimée aux affaires allemandes par la défaite de la Révolution à Vienne, il y aura lieu de les examiner plus loin.
Il reste deux points à considérer qui se rattachent à la prise de Vienne. Le peuple de cette capitale avait deux alliés, les Hongrois et le peuple allemand. Où étaient-ils à l’heure de l’épreuve ?
Nous avons vu que les Viennois, avec toute