Page:Marx - Révolution et contre-révolution en Allemagne.djvu/234

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rands silésiens témoignent de son grand sens des questions économiques et de son profond amour pour le prolétariat.

Dans l’introduction à la Schlesische Milliarde Engels fait un portrait vivant du petit paysan trapu « dont la physionomie dénotait autant de bienveillance que de tranquille décision » ; de l’ami qui, à partir de 1846, où Marx, Engels et Wolff se virent pour la première fois à Bruxelles, jusqu’à sa mort, en exil, en 1864, resta fidèle aux deux amis, ses frères d’armes : Engels et Marx. « Pendant plusieurs années, écrit Engels, Wolff était le seul coréligionnaire (Gesinnungs-Genosse) que j’avais à Manchester ; nous nous voyions presque tous les jours et là encore « j’eus l’occasion d’admirer la justesse pour ainsi dire instinctive du jugement qu’il portait sur les événements du jour ».

Voici les paroles prononcées par Wolff dans la mémorable séance de l’Assemblée Nationale dont il est parlé p. 200.

Wolff (Breslau) : « Messieurs, je me suis fait inscrire contre la Proclamation au Peuple, rédigée par la majorité et dont lecture a été donnée ici, parce que je ne la trouve nullement à la hauteur de la situation actuelle, parce que je la trouve beaucoup trop faible