Page:Marx et Engels - Le manifeste communiste, II.djvu/62

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dissipés[1]. Le tout pour durer quelques mois de plus. Car, en 1853, c’en fut fait aussi du parti Willich-Schapper. Ainsi périt dans les convulsions de la haine et dans les discussions d’un vain purisme doctrinal ce parti communiste qui le premier avait écrit au bas de son manifeste : Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! Rien ne prouve plus sûrement que cette rivalité haineuse la justesse des appréciations de Marx et que le parti ouvrier n’était pas prêt à la révolution. Mais des partis plus récents, en d’autres pays, auraient profit à méditer la leçon des événements d’alors.

  1. Marx. Enthüllungen über den Kommunistenprozess zu Kœln, p. 56.