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plusieurs Femmes, je ne pouvois me dispenser d’en faire la critique.


Section III.


Il règne dans le legs du docteur Grégory à ses filles, une telle sollicitude paternelle, que je ne saurois entreprendre de le critiquer, sans témoigner d’abord mon respect et mon affection pour l’auteur ; mais ce petit ouvrage intéressant à plusieurs égards les personnes les plus estimables de mon sexe, je ne puis passer sous silence des raisonnemens qui établissent, d’une manière si spécieuse, certaines opinions, dont l’influence sur la morale et la conduite des Femmes est vraiment funeste.

Son style familier et facile, convient parfaitement à la nature de ses avis, et l’affectueuse mélancolie que son respect pour la mémoire d’une épouse aimée, répand dans tout l’ouvrage, lui prête infiniment d’intérêt : cependant, on trouve dans plusieurs passages, une élégance concise, propre à détruire l’effet de cette sympathie ; et nous découvrons souvent l’auteur, quand nous