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Page:Mary Wollstonecraft - Défense des droits des femmes (1792).djvu/425

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il ne sauroît non plus se trouver de devoirs : et les loix relatives à mon sexe, que je discuterai peut-être quelque jour, font un tout, une unité absurde de l’homme et de la Femme ; ensuite, par une transition facile qui ne fait porter la responsabilité que sur elle, on ne tarde pas à la regarder comme un zéro.

L’être fidèle aux devoirs de son poste, est ou doit être indépendant ; et pour considérer les Femmes en grand, leur premier devoir se rapporte à elles-mêmes, en qualité de créature raisonnable, le plus important après, est celui de citoyenne ; vient enfin celui de mère qui en renferme tant d’autres. Un rang distingué dans la société, dont la prérogative est de les dispenser de ce dernier devoir, les dégrade nécessairement, puisqu’il ne fait d’elles que de vaines poupées. Leur supposons-nous une occupation plus importante que de s’amuser à draper une belle statue de marbre ? eh bien ! alors elles sont entièrement livrées à quelque amour platonique, ou la conduite de quelque intrigue remplit actuellement toutes leurs pensées ; car, en négligeant leurs devoirs domestiques, elles