du maître Massenet et de l’Opéra de Monte-Carlo. »
Cette année, les jours passés au palais furent d’autant plus doux à mon cœur que le prince me témoigna, s’il est possible, une affection d’autant plus touchante.
Honoré du devoir que j’avais à me rendre dans le salon voisin de la loge princière (et l’on sait que je ne vais jamais à mes premières), je rappelle que Son Altesse Sérénissime, à la fin du dernier acte, et devant la salle attentive, me dit : « Je vous ai donné tout ce que je pouvais ; je ne vous avais pas encore embrassé ! » Et, ce disant, Son Altesse m’embrassa avec une vive effusion.
Me voici dans Paris, à la veille des répétitions et de la première de Roma, à l’Opéra.
J’espère.., J’ai de si admirables artistes ! Ils m’ont
déjà gagné la première bataille. Pourraient-ils ne pas
triompher dans la seconde ?