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la vente de la boisson, sur les lieux de traite et sur l’interdiction de leur syndic et tous signent — ils étaient quatorze.

Un tel manque d’égard vis-à-vis l’autorité ne pouvait passer inaperçu.

Le 23 mars 1677, M. de Frontenac défendait à tous de faire « aucune assemblée, conventicule ni signatures communes » et le juge d’Ailleboust, le 3 avril suivant, portait cette ordonnance à la connaissance du public.

Après cela il ne fut plus question de syndic des habitants sous le régime français. Une fois l’an, le juge de Montréal rassemblait les notables de l’île, prenaient leurs avis sur certaines questions et tout était dit.