Page:Massicotte - Faits curieux de l'histoire de Montréal, 1922.djvu/28

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

nommé David, chaudronnier employé par la communauté. Le sieur Charon de la Barre, supérieur, « lui ayant fait quelques charitables corrections et réprimandes avec menace de le mettre dehors s’il continuait ses débauches et ses ivrogneries, le dit David se plaignit qu’on le traitait injustement et déclara à plusieurs personnes que le sieur Charon s’en repentirait et qu’il le brûlerait ». Et le misérable alcoolique exécuta son projet de vengeance.

Documents judiciaires, 5 mars 1703.


1717, 8 janvier — Un nommé Boudrias réclame, devant le tribunal, deux minots de blé qui lui ont été donnés par charité, après son incendie.

Reg. des audiences.


1721, 19 juin — Pendant la procession du saint Sacrement un arquebusier tira, par mégarde, vers la couverture de la chapelle de l’Hôtel-Dieu et y mit le feu. Tous les bâtiments de cette institution qui occupaient 350 pieds en longueur, et 126 à 138 maisons des environs furent détruits.

Canadian Antiquarian, 1915, Massicotte, l’Incendie du vieux Montréal en 1721, p. 51.