Page:Massicotte - Faits curieux de l'histoire de Montréal, 1922.djvu/43

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On peut déplorer, cependant, que les arpenteurs n’aient pas, comme les notaires, été obligés de conserver leurs minutes avec un soin jaloux. Que de problèmes archéologiques ils aideraient à élucider et que de coins de terres historiques ils nous permettraient de localiser sans hésitation ! Malheureusement, leurs procès-verbaux ont souvent été remis aux intéressés et ils sont disparus avec les papiers de famille, ou bien ils sont disséminés dans les documents judiciaires et dans les actes notariés d’où il faut les exhumer. En sorte qu’il est encore difficile de dresser le tableau complet de tous les arpenteurs qui ont exercé dans la région montréalaise entre 1642 et 1800. Toutefois, la reconstitution des greffes d’arpenteurs qui se poursuit, depuis quelques années, nous permet de préparer une liste qui déjà ne manque pas d’intérêt, ainsi qu’on pourra en juger.

1648-1663. — Il ne fut concédé des terres, à Ville-Marie, qu’à partir de 1648 et la description qui en est faite dans les contrats indique bien qu’on les avait me-