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l’étude de l’histoire du Canada que les Papineau, les Morin, les Lafontaine, les Laurier et les Landry, ainsi que tous les patriotes de l’heure, à quelque politique qu’ils appartiennent, ont réchauffé leur patriotisme. C’est à l’histoire que la jeunesse canadienne consacre, de nos jours, beaucoup de son étude et il n’y a pas de doute que la génération qui se lève et pour qui travaillent avec ardeur les Groulx, les Chapais, les Roy et les Massicotte et tant d’autres curieux de chez nous, mieux éclairée par les leçons du passé, sera prête pour la lutte et la défense de ses droits. C’est imbus de la science historique que nous souhaitons les jeunes de notre époque et ce sont les livres comme ceux de monsieur Massicotte, que j’appellerais « les vestibules ou les portiques de l’histoire », qui les amèneront à savourer les lectures plus graves, plus sérieuses de la grande histoire, de celle qu’ont entreprise d’écrire chez nous M. l’abbé Groulx et l’honorable Thomas Chapais.

Ces « Faits curieux de l’histoire de Montréal » que monsieur Massicotte édite, ne s’adressent pas seulement aux jeunes ; ils conviennent à tous ceux qui sont curieux, qui aiment les récits vivants, les faits rares et documentés. J’ai parlé tout à l’heure de portiques et de vestibules, mais le fait est que les livres de monsieur Massicotte sont plus justement com-