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Page:Matter - Schelling, 1845.djvu/23

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loin, et je craindrais si je l’avais, qu’après une course aussi pénible, il n’y eût pas beaucoup de gens bien satisfaits.

En effet, tout n’est pas neuf dans l’enseignement des deux philosophes ; et dans ce qui est neuf, il se trouve encore plus d’énigmes que de solutions.

Quand j’ai parlé tout à l’heure de trois problèmes, j’aurais dû en ajouter un quatrième et à savoir lequel des deux chefs d’école doit être étudié le premier ?

C’est le plus jeune des deux qui s’est illustré d’abord. Puis le plus vieux s’est fait presque le plus jeune en éclipsant pendant vingt ans celui qui avait brillé avant lui et devait briller encore auprès lui.

L’imbroglio est tel que, pour en sortir, on devrait peut-être les traiter en jumeaux et faire marcher de front leur vie et leur pensée, ou leurs vies et leurs pensées ; mais ce parallèle ne ferait qu’augmenter l’obscurité du sujet.

La mort semble avoir établi une priorité in-