une puissance créatrice inhérente à la nature elle-même. Il rejetait la cosmologie mécanique, celle qui admet l’intervention dans la nature d’une cause externe, d’une intelligence suprême, en un mot d’un créateur agissant sur elle. Il réfutait même très vivement cette opinion. « Elle considère, s’écriait-il, la nature comme une matière morte, qu’aurait animée quelque souffle ou quelque idée venue du dehors. On ne saurait admettre cette influence de la part d’un être différent d’elle par son caractère, et qui eût essayé sur elle une action dont rien n’expliquerait la puissance, qui eût, par exemple, tenté de lui prescrire un organisme, des lois et un but appartenant à un tout autre ordre de choses. »
Cela étant M. de Schelling rejetait les idées de création, ainsi que celles de Providence, de Dieu et d’Esprit dans le sens ordinaire. Il s’applaudissait même de combattre ces opinions « si fausses. » — « Si je détruis le mécanisme (ou plutôt le dynamisme) de la nature,