M. de Talleyrand ne voyait qu’un côté quand il disait, les affaires se font, on ne les fait pas.
Les goûts de M. de Schelling pour la poésie, les arts, l’antiquité, et toute cette séduisante région de monuments et de chefs-d’œuvre qu’elle nous a laissés, prirent alors plus d’essor. Le discours qu’il prononça peu après son installation sur les rapports des beaux-arts avec la nature, est peut-être celui de tous ses ouvrages qu’on ferait connaître le plus utilement en France. Mais il ne faudrait pas essayer de le traduire. Notre point de vue dans les arts ne s’attache pas à Winckelmann, et une simple version de ce morceau serait inintelligible partout ailleurs qu’en Allemagne. Dès 1808, on nomma M. de Schelling secrétaire général de sa classe, et j’aime à croire qu’il a fait quelque chose pour cette compagnie qui a rendu de si grands services à Munich, ville de goût et d’arts qui, dans les derniers temps, a donné sous l’autorité d’un monarque éclairé de précieuses directions aux artistes et aux adminis-