translation de l’Université de Landshut à Munich, on voulut la décorer du nom de Schelling, et le célèbre philosophe eut dans cette école une chaire qui devint par lui une des plus brillantes de l’Allemagne.
A Munich, sa cinquième station, M. de Schelling jouit sous le premier roi de Bavière, Maximilien de Deux-Ponts, prince d’une bonté de cœur devenue proverbiale, puis sous le roi Louis, poëte passionné pour les lettres dont il est une des gloires, de tous les honneurs que l’Allemagne a coutume de décerner aux mérites d’un savant du premier ordre. Il fut nommé président de l’Académie, conservateur général des collections scientifiques et conseiller intime.
À ces charges, dont la dernière se bornait à un titre, la Bavière joignit la noblesse personnelle, ainsi que la Saxe avait fait pour Goëthe, Schiller et Herder, et que l’Allemagne en géné-