Page:Matter - Schelling, 1845.djvu/47

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tout avec plaisir ses leçons sur la philosophie de la révélation et sur le système des âges du monde, cours auxquels, affluait volontiers la jeunesse de l’Allemagne méridionale, quelquefois même celle du nord et de l’étranger. Plus d’un Français, des Alsaciens, des Lorrains, des Bretons, des Provençaux même ont été entendre M. de Schelling à Munich, et, parmi ces disciples avides d’instruction, il s’est rencontré des écrivains habiles : nous en citerons tout à l’heure.

C’était là une belle existence, que nous avons vue naguère honorée, et entourée surtout par le représentant de la France en Bavière, le baron de Bourgoing, de tous les hommages dus a un des membres les plus illustres de l’Institut de France. En effet, M. de Schelling, que M. Cousin avait visité à Munich, est associé à l’Académie des sciences morales et politiques, qu’il a quelquefois songé à visiter dans sa vieillesse.