1795. (C’est surtout cet ouvrage qui tient au système de Fichte. Cependant l’auteur ne parle pas de son accord avec ce philosophe, qui se plaignit du silence de Schelling à son égard dans une lettre à Reinhold, où il qualifia le travail de son émule de plagiat du sien).
Bientôt M. de Schelling exposa des doctrines plus indépendantes et plus originales dans les ouvrages suivants. Idées d’une philosophie de la nature, considérée comme base future d’un système général de la nature. Leipzig, 1797 ; 2e édition, Landshut, 1803. — De l’Ame du monde, hypothèse de haute physique. Hambourg, 1798 ; 3e édition, 1809. (Jusque-là Fichte se plaignait de ce que M. de Schelling le suivit sans le nommer ou sans le reconnaître pour son chef. Quand eut paru cet ouvrage, Fichte subit à son tour l’influence de son jeune rival, ce qui n’a rien d’étonnant. Action et réaction, telle est la loi du monde moral comme du monde physique). — Première Esquisse du système d’une philosophie de la nature, Iéna et Leipzig, 1799 ;