Page:Matter - Schelling, 1845.djvu/55

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

dicales de l’Allemagne une influence profonde, et plusieurs de ses disciples, son frère entre autres, ont composé des traités remarquables sur cette science, il a publié lui-même des idées importantes sur la médecine dans un journal médical que le docteur Marcus dirigea pendant quelque temps.

Quant aux ouvrages de M. de Schelling sur les beaux-arts, nous en avons déjà cité le principal, le discours sur le rapport des arts plastiques avec la nature. Il faut y ajouter une brochure sur le compte rendu par Wagner relativement aux monuments éginétiques de la collection du prince royal de Bavière. Landshut, 1817.

L’exemple de ses nobles patrons, Goëthe et Schiller, porta M. de Schelling à s’essayer aussi en poésie, art dont il aimait à discuter les théories et qui se rattachait intimement aux travaux dont il avait à s’occuper comme secrétaire d’une Académie. Il avait d’ailleurs compris spécialement la poésie dans les études sur