Page:Maturin - Bertram, trad. Taylor et Nodier, 1821.djvu/102

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presse la sainte croix contre ta poitrine, et demande à Dieu de bannir pour toujours l’objet qui voudroit usurper son image sacrée !

Imogène, à genoux.

Un mot d’adieu pour lui !…

Le Prieur.

Non, pas un regard, pas même une pensée ; je te l’ordonne sur ton ame !

Imogène, s’en allant.

Il n’a pas aimé.

(Elle revient.)
Le Prieur.

Pourquoi t’attaches-tu à mes vêtemens ? la puissance de la douleur a plus de prise sur mon cœur que tu n’as de force à me saisir ; nos paroles sont souvent plus sévères que nos sentimens….