Page:Maturin - Bertram, trad. Taylor et Nodier, 1821.djvu/116

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Avant cette nouvelle outrageante, je me serois abaissé devant lui, comme un coupable repentant ; je me serois prosterné à ses pieds ; je m’en serois laissé fouler ; je les aurois même bénis, car je l’avois injurié, et l’injure mutuelle auroit peut-être affranchi de sa haine mon cœur abattu…. Misérable…. je te remercie.

Ier. Brigand

Que vas-tu faire ? Faut-il se préparer aux coups ?…

Bertram.

Regarde-moi, terre d’Aldobrand ; quelle est la victime qu’il poursuit ? Viens dans ma caverne, ennemi implacable, car tu n’as laissé à ta victime d’autre retraite que le dur rocher ou le désert sauvage ; anime tes satellites féroces – fais éclater dans mon antre ténébreux toutes les flammes de l’enfer, et entre si tu l’oses.