Page:Maturin - Bertram, trad. Taylor et Nodier, 1821.djvu/125

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la mort ?… et quel repos trouve jamais place dans la demeure des mortels ?

Aldobrand.

C’est l’habitude d’une solitude profonde qui a causé chez toi cette sombre mélancolie. On rapporte que, sédentaire dans ces murs, comme sous les lois sévères du cloître, ta seule distraction étoit, vers le soir, une promenade solitaire sur les remparts du château ; là, tu mariois les doux sons de ton luth aux tristes harmonies de la nuit. Les discours trompeurs des jeunes gens, aucune des illusions du plaisir n’avoit de charmes pour toi ; et….

Imogène extrêmement troublée.

Cesse, je te prie…. fais-moi grâce !…

Aldobrand.

Qu’as-tu donc ?… explique-toi.