Page:Maturin - Bertram, trad. Taylor et Nodier, 1821.djvu/173

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

sans voix, sans murmures, et qui ne réfléchit plus rien. Mon enfant, mon cher enfant, où es-tu ? viens à moi ! Je sais que tu te caches par plaisir pour surprendre ta mère…. Mais, viens ! cette solitude m’effraie. Méchant, je ne t’appellerai plus !… Regardez ! il passe par là, et là, là, il se sauve et il rit ! Viens, je te chanterai des chansons que les esprits des cimetières m’ont apprises. Je resterai assise sur les pierres des tombeaux, si tu veux me regarder tendrement encore une fois !… Il est parti, il est parti !…. le voilà parti !

Clotilde entre avec le Prieur et les Religieux.
Clotilde.

Elle est ici, la voilà ! Ciel ! faut-il la voir dans une situation si cruelle !

Le Prieur.

Dieu de bonté, délivrez-la de ses misères !