Page:Maturin - Bertram, trad. Taylor et Nodier, 1821.djvu/175

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

mais le vent avec toute sa vitesse n’auroit pas pu m’atteindre. Si tu avois vu comme nous avons ri en voyant le lutin trompé fouler la plage, s’irriter et grincer les dents, tandis que, saine et sauve, je bravois les vagues triomphantes, et je secouois ma chevelure trempée, comme une bannière ornée de trophées. C’est alors que j’étois mère !

Le Prieur.

Où est ton enfant ?

Clotilde indiquant la caverne qu’elle vient de visiter.

Il est étendu mort dans cette grotte. Pourquoi troubler son esprit par une pensée horrible ?

Le Prieur.

C’étoit pour toucher une partie sensible de son cœur, et je l’essaierai encore, quand même le mien se briseroit. Où est ton enfant ?