Page:Maturin - Bertram, trad. Taylor et Nodier, 1821.djvu/50

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des événemens passés depuis de longues années, et j’ignore le moment où ma main fut donnée à Aldobrand.

Clotilde.

Puissances du ciel !…. Étoit-ce vraiment vous-même ?

Imogène.

Je suis cette malheureuse, l’épouse d’un homme honoré, d’un noble comte, la mère d’un enfant dont les sourires me poignardent. Mais toi {frappant son cœur), tu es encore à Bertram, à Bertram pour toujours.

Clotilde.

Le temps n’a-t-il pas de pouvoir sur votre amour désespéré ?

Imogène.

Oui, le temps a un pouvoir… mais quel pouvoir ;